Le changement climatique entraîne une transformation des conditions climatiques que nous connaissons, ainsi qu’une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes.
Ces phénomènes sont souvent désignés sous le terme d’aléa climatique.

La Taxonomie européenne classe ces aléas en deux catégories :

  • Les aléas chroniques : modifications progressives du climat ;
  • Les aléas extrêmes : événements climatiques brutaux et soudains.

Pour évaluer la résilience de votre immeuble face à ces aléas climatiques, nous réalisons une analyse de risque climatique en deux volets.

Analyse de risque

1. Analyse de l’exposition

L’exposition d’un bâtiment à un aléa climatique dépend principalement de sa localisation et de sa durée de vie estimée. Par exemple, le risque d’inondation d’un bâtiment est influencé par son altitude et sa proximité avec un cours d’eau. De plus, un immeuble situé en milieu urbain est plus exposé à l’augmentation des températures en raison de l’effet d’îlot de chaleur urbain.

La durée de vie d’un immeuble peut aller de quelques dizaines à plusieurs centaines d’années selon les méthodes de construction et l’entretien du bâtiment. Cette longévité implique que ces édifices seront soumis à l’évolution du climat sur des périodes prolongées, avec des conditions climatiques potentiellement plus intenses selon les scénarios.

Parking inondé à cause de son altitude et sa proximité avec un cours d’eau

2. Analyse de vulnérabilité

Le GIEC définit la vulnérabilité comme étant « la propension ou la prédisposition à être affecté négativement [par un aléa climatique] ».

Dans cette seconde partie, nous analysons la vulnérabilité physique de votre bâtiment en fonction des différents aléas climatiques auxquels il est exposé.

3. Plan d’adaptation

En cas d’analyse de risque défavorable, nous vous accompagnons dans l’établissement d’un plan d’adaptation de votre immeuble.

Taxonomie européenne

La Taxonomie verte européenne, instaurée dans le cadre du Green Deal, est un système de classification des activités économiques durables. Ce système vise à orienter les investissements vers des projets respectueux de l’environnement. Treize secteurs économiques y sont répertoriés, permettant aux activités concernées d’être considérées comme durables.

Trois activités liées au secteur de l’immobilier sont listées :

  • L’acquisition et la possession de bâtiments ;
  • La construction de nouveaux bâtiments ; et
  • La rénovation de bâtiments existants (chacune étant une Activité Économique, ou ensemble les Activités).

Pour qu’une de ces activités soit alignée avec la Taxonomie européenne, elle doit contribuer de manière substantielle à l’un des six objectifs environnementaux poursuivis par cette classification.

Illustration des objectifs environnementaux
Illustration du processus d'alignement avec la Taxonomie

De plus, elle doit prouver qu’elle ne nuit pas aux autres objectifs, conformément au principe DNSH (Do No Significant Harm).

Enfin cette activité doit s’exercer dans le respect des critères sociaux basiques fixés par l’OCDE, l’ONU et l’Organisation Internationale du Travail (OIT).

Votre activité est éligible à la Taxonomie mais vous ne savez pas si vous êtes aligné ?

En matière d’adaptation au changement climatique, Advista vous accompagne dans la vérification de l’alignement de votre activité au travers des critères techniques définis par la Taxonomie européenne (Technical Screening Criteria).